Colza Les cultures reprennent le dessus
Sur la moitié nord de la France, les cultures vont rentrer dans une phase importante pour le colza. Elle est commencée depuis plusieurs jours dans le sud de la France. En effet, la période de remplissage des siliques est importante pour avoir un rendement maximal.
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Le rayonnement pendant la phase autotrophie de la silique a une très grande influence sur le poids de mille grains par l’intermédiaire de la photosynthèse de celle-ci. En résumé, plus le rayonnement durant la phase de formation de la silique est important, plus le potentiel de poids mille grains sera élevé.
Graphique 1 :
Comme on peut le voir sur le graphique représentant le cumul de rayonnement des trois dernières années (2005, 2006 et 2007), le cumul de l’année dernière n’a pas été favorable au remplissage des grains puisque la valeur était 20% en dessous de la valeur optimale. Les siliques ont bénéficié d’un moins bon ensoleillement surtout dans la deuxième partie du remplissage.
Sur le graphique ci-dessous, seules les villes les plus précoces sont représentées : Toulouse et Poitiers. Pour ces 2 villes, les cumuls sont sur des niveaux minima de cumul. Avec le retour du soleil, les valeurs devraient remonter et être favorables pour les poids de mille grains.
Graphique 2 :
A partir du rayonnement et de la température, il est possible de calculer un indice appelé quotient photothermique. La température permet de produire le nombre de fleurs et le rayonnement a une incidence sur la transformation des fleurs en siliques. Le cumul du quotient photothermique permet donc de connaître le potentiel de siliques produites par mètre carré. On le cumule à partir du stade début floraison.
Graphique 3 :
A ce jour, une grande partie de la France à part l’extrême Nord arrive bientôt en fin floraison et on peut faire le point sur le quotient photothermique accumulé tout au long de la floraison. Les villes ayant les valeurs les plus élevées sont Rennes et Poitiers. Elles devraient avoir des taux de floraison plutôt corrects. Les villes de Lille, Toulouse et Reims enregistrent les cumuls les plus faibles avec des niveaux du même ordre que l’année dernière, donc moyennement favorables.
Le remplissage est en cours de réalisation et pourra très bien rattraper le retard accumulé en cours de floraison mais comme le montre le graphique 2 du cumul de rayonnement, la région de Toulouse ne part pas sur des niveaux favorables.
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